jeudi 17 mars 2016

Maroc - Marrakesh - Day 6 to 8


Day 6

Fraichement débarqués dans le foutoir qu’est Marrakech, nous nous lançons le matin dans l’exploration de la vieille ville, la médina. Globalement, les petits commerçants vendant toute sorte d’objets plus ou moins typique sont assez agaçants. On avance à petit pas en tentant d’esquiver scooters, mobylettes, taxi, mules… En 10 minutes qui nous mènent de notre hôtel au palais Bahia, nous sommes déjà soulés.

Nous visitons donc d’abord le Palais Bahia, somptueuse ancienne résidence de vizir avant d’aller au musée Dar Si Saïd qui présente les différentes formes d’artisanats du pays. Bof, tout ça est jolie mais d’un intérêt limité pour nous. Nous redéfinissons donc nos priorités le midi autour d’un très bon repas. Le choix, la qualité et le prix des restaurants sont vraiment au top. Il est possible de manger entré plat dessert pour 5 à 8 euros. Nous nous arrêtons également dans un petit magasin d’épices à touriste ou le vendeur, pas agressif et sympathique nous explique les vertus de ses produits.

Nous enchainons l’après-midi sur la visite d’une ancienne médara ou 130 étudiants venaient étudier le coran dans des conditions pour le moins sommaires. Des chambres cellules de quelques mètres carrés et un morceau de pain par jour. Bref le lieu est sympa. Nous nous faisons ensuite embarquer par un local visiblement désintéressé qui nous mène jusqu’au quartier des tanneurs. Là nous visitons rapidement les endroits où sont traités les peaux de moutons, chameau, agneau ou vache par les berbères ou les arabes (deux techniques différentes mais je n’ai rien compris aux explications). Forcément s’en suis une visite des magasins ou nous ne souhaitons rien acheter. Puis notre « guide » nous demande 20 euros pour la visite qui devait être gratuite. Il nous traite de raciste et nous prend de haut lorsqu’il se rend compte que 4 euros est la somme maximale qu’il peut espérer. Nous repartons de ce quartier avec un arrière-gout amer et beaucoup plus de méfiance.

Nous retournons vers la place principale Djemaa el Fna ou se déroule quelques spectacles « traditionnels »… pour touristes. C’est sympa 5 minutes mais les rabatteurs bien lourd des restaurants de la place et les tatoueuses au henné toxique gâche quelques peu l’expérience. Le lonely planet conseillant un repas (banquet selon eux) sur Djemaa El Fna, nous décidons de tenter la chose. 3 constats :

-          Une fois que tu es assis le service est déplorable

-          C’est plus cher et moins bon que les petits restaurants environnants.

-          Nous avons été malades la nuit

Conclusion : C’est nul n’y allez pas.

Day 7

On l’a déjà mauvaise contre cette ville mais nous positivons et décidons de visiter aujourd’hui la ville nouvelle et plus particulièrement le fameux jardin Majorelle de feu, Yves Saint Laurent.

Après une bonne heure de marche (on trotte entre 20 et 25km par jour) nous arrivons devant la file d’attente. 15 minutes plus tard et plus léger de 7 euros chacun nous faisons un tour rapide dans ce petit jardin botanique tout de bleu (Majorelle) vêtu. Jolie oui, pour 7 euros non…

Nous mangeons ensuite dans un restaurant/association caritative, le centre Amal. Très abordable et assez bon mais les serveuses en veulent visiblement a Cécile et sont antipathiques au possible.

Nous retournons donc en ville, on me traite de connard, de menteur… parce que je ne veux plus suivre les rabatteurs. Nous finissons la journée sur le chemin d’un restaurant pseudo chic, nous avons décidez de nous faire plaisir ce soir avec un cadre sympa et un menu élaboré. Seulement sur le chemin, nous devons passer par le souk (vide le vendredi soir) et un marocain nous indique rapidement le chemin (alors qu’on lui a dit qu’on avait pas d’argent et qu’on ne voulait pas) avant de nous menacer avec son pote qui nous suis. Personne n’intervient, les gens sont même proches de le soutenir et le ton monte. Nous arrivons finalement au restaurant ou il repars avec 2 euros et nous avec le sentiments que cette ville et surtout ces habitants ne nous reverrons plus et ne mérite pas le flux de touriste qui la visite.

Sinon le restau avec les serveurs et musiciens charmant était top. Cécile est relativement terrorisée lorsque nous ressortons pour regagner notre hôtel…

 

Day 8

Nous nous motivons le matin du dernier jour à aller voir les tombeau Saadiens. C’est sympa et plus jolie sue Jemaa El Fna mais faute d’explications et à moins de prendre un guide payant (en plus de l’entrée), on apprend strictement rien.

Ensuite nous traversons un marché local et achetons de « vrais » épices avec les explications qui vont bien également.

Un dernier petit restau vraiment sympa, quelques emplettes et nous repartons (enfin) de cette ville.

Bilan : Perso, j’ai détesté globalement. Comparer à la gentillesse globale des gens dans les villes asiatiques la pilule Marrakshi n’est vraiment pas passée. Les gens détestables (pas tous heureusement mais beaucoup) nous ont convaincus que le Maroc à voir était à quelques km de là, dans les montagnes et les campagne ou nous avons rencontrés des gens désintéressés et complètement à l’opposé.

On est maintenant tellement méfiant que lorsqu’un chauffeur de taxi nous propose le trajet jusqu’à l’aéroport au prix du bus, nous ne le croyons à peine et attendons l’arnaque. Finalement il était honnête…

2h d’attente grâce à la superbe organisation de l’aéroport finalise le tableau et j’écris ces lignes bien content d’atterrir à Toulouse.

mercredi 16 mars 2016

Maroc - Tnine Ourika - Day 5

Il est déjà temps de quitter Imlil ce mercredi. Après une dernière ballade au village en quête de souvenirs nous reprenons l'auto direction la vallée de l'Ourika. La route de montagne que nous avions empruntés de nuit en venant est magnifique sous le soleil de midi.
1h30 conduite pour moi et de sieste pour Cécile nous arrivons à Tnine. Eh bien c'est vilain comme tout Tnine, mais nous trouvons un petit Riad à l'extérieur de la ville qui nous servira notre meilleur repas depuis le début. En prime la vue panoramique sur la chaine enneigée de l'Atlas.
Il est 16h lorsque nous quittons l'endroit et nous n'avons pas vraiment visité la vallée. Tant pis, nous ne voulons pas arriver trop tard à Marrakech. Nous appréhendons un peu le séjour la bas et la restitution de la voiture (quelqu'un à Imlil à eu la riche idée de nous mettre 2 coups de clefs sur la portière).
Sur le chemin nous nous arrêtons par hasard au "Paradis du Safran". Une heure de visite de ce jardin de 2 hectares ou ils cultivent des dizaines de variétés de plantes, fruits et aromates. Cela fini par une dégustation de thé au safran et des explication sur les propriété de cette épice et les diverses falsifications (90% des safrans vendus au Maroc n'en serait pas vraiment). Bon, à 25 dolls le grammes on repars sans safran mais avec un onguent à base d'aloe vera et de safran préparé spécialement pour le visage de Cécile. Gratis.
A l'aéroport, le loueur nous aime bien ou à une grosse myopie car la caution (1200 € tout de même) nous est restituée sans problème.
A la sortie du taxi depuis l'aéroport à la médina, le choc est rude. On se fais alpaguer de tout les cotés avant de trouver notre Dar dans une petite ruelle sombre... On verra de jour demain mais la première impression n'est pas bonne.

mardi 15 mars 2016

Maroc - Toubkal - Day 3 & 4


Day 3

Réveil 7h pour le ptit dej avant d’attaquer cette étape d’Imlil jusqu’au refuge du Club Alpin Français à 3200m d’altitude soit un peu plus de 1500m de dénivelé positif et une bonne vingtaine de kilomètre. Bon on s’était dit 8h mais nous quittons finalement le Riad à 9h30. Je suis chargé comme un mulet, surement 20 kilo d’équipements et de nourriture dans le sac à dos. Nous réussissons à nous perdre deux ou trois fois dans les premiers 5 kilomètres mais finissons par trouver la bonne trace. Nous traversons de nombreuses cascades sur notre chemin.
En effet, la fonte des neige à clairement commencé et le chemin alterne entre terre, pierre et boue jusqu’à Sidi Chamharouch, une sorte de cailloux saint peint en blanc sensé guérir tous les maux et particulièrement la stérilité féminine. Nous croisons également beaucoup de bergers accompagnés de leur troupeau de chèvres. Les berbères sont très accueillants et relativement désintéressés. Cela nous surprend, nous nous attendions à beaucoup plus de sollicitations. Autre fait surprenant, nous ne croisons pas grand monde sur la route. Il fait encore trop froid et la sisons touristique a à peine commencée. Nous ne nous en plaignons pas, cela nous permet d’apprécier les paysages alpins comme si nous étions seuls. Après quelques pauses pour grignoter et boire, les jambes commencent à se faire lourdes. Malheureusement à Sidi Chamharouch nous n’avons fait que la moitié du chemin.

La seconde moitié n’est pas de tout repos, ça grimpe sévère et le terrain est accidenté. Cela fait 5 heures que nous sommes partie quand la neige et le soleil brulant s’en mêlent. Je passe les détails de la fin du trajet qui a vraiment piqué. J’ai les épaules en feu et Cécile est au bout de sa vie lorsque nous atteignons enfin notre dortoir du CAF. Heureux d’y être arrivés. Première fois au-dessus de 3000 pour Cécile et première rando dans la neige pour moi. Arrivée à 15h30 nous attendons le diner en lisant devant le feu et en tentants de réchauffer Cécile qui est en pleine insolation. Sueurs froides, nausées, mal de crane…
 

Elle se bat quand même bien pour le couscous du soir que nous partageons avec un anglais et deux espagnols qui reviennent du sommet du Toubkal. Ils nous conseillent et nous mettent en garde par rapport à la difficulté de chemin jusqu’au sommet pour les novices que nous sommes. Nous finissons donc le repas en remettant à demain la décision de tenter de monter encore un peu ou non.

A 21h30 il n’y a plus personne, la journée nous a bien crevés quand même…

 

Day 4

Levés à 6h30 comme tout le monde dans notre dortoir nous prenons le petit déjeuner en nous demandant toujours si nous chaussons les crampons ou prenons notre temps pour redescendre tranquillement.







Finalement nous sommes prêt vers 8h30 et suivons un groupe de skieurs moins radins que nous puisqu’un guide leurs ouvrent la voie. Après à peine 20 minutes, nous nous rendons à l’évidence, nous nous sommes plus lancés dans une sortie d’alpinisme que de randonnée. Après une première heure un peu flippante vue la pente à grimper on s’habitue à l’exercice. Mais après 3h de montés et la journée d’hier, les jambes commences à flancher et nous nous rendons compte qu’il est déjà midi et que le temps va nous manquer pour finir les 167 m d’ascension (1h de marche) restant. Nous sommes à 3980m…. Soit on monte jusqu’à 4167 et on est obligé de dormir au refuge une nuit de plus, soit on descend pour être rentrés à Imlil avant la nuit. Il doit faire -5°C et nous coupons finalement la poire en deux et on monte quelques dizaines mètres (4025m d’Altitude exactement) plus haut pour profiter d’une vue magnifique sur les contreforts de l’Atlas et le Sahara au loin. C’est quelques dizaines de mètres e, valait vraiment la peine. Premier 4000 pour Cécile !

La descente s’effectue précautionneusement en 1h, puis nous mangeons rapidement avant de prendre le chemin effectué hier en sens inverse. Ce qui nous avais semblé interminable pour les 7h de montés d’hier l’est tout autant dans la descente. Nous nous retournons de temps en temps et voyons les cimes enneigés du Toubkal s’éloigner lentement.

Nous arrivons juste avant la nuit à 18h à Imlil ou nous fonçons à la pharmacie chercher de la Biafine pour le visage tuméfié de Cécile. Et quand je dis tuméfié je n’exagère pas, ça suinte…

Après 9h de marche, on est bien content de mettre les pieds sous la table et de prendre une bonne douche en rentrant au Riad Atlas Toubkal.

A 21h30 Nous dormons profondément.

dimanche 13 mars 2016

Maroc - Imlil - Day 1 & 2

Bien arrivé à l'aéroport de Marrakech en début de soirée nous récupérons notre carrosse pour filer en direction d’Imlil, petite ville berbère et point de base le plus connu des treks du Haut Atlas. Il est déjà 19h lorsque nous commerçons le trajet d'une heure et demie qui nous mènera la bas. On est agréablement surpris par la circulation. Mis à part quelques mules, scooter et vélo sans feux (il fait  nuit noire et l'éclairage publique n'est pas partout au rendez-vous), pas vraiment de danger particuliers. Les véhicules sans feux sont autorisés à rouler de nuit s'il ne dépasse pas 20 km/h. D'une façon générale, c'est quand même moins la foire qu'en Asie.
Au bout d'une heure de route nous attaquons des routes de montagne de moins en moins goudronnées. La faim se fait peu à peu sentir et nous rêvons de notre premier tajine.
Nous atteignons Imlil à 1750m d'altitude vers 20h30 et, après avoir trouvé un "parking" pour la petite Hyundai I10, prenons possessions de notre chambre au Riad Atlas Toukbal. Là, c'est le drame, le propriétaire nous fais comprendre que le tajine, clairement, c'est mort. Il est 21h et tout sera fermé. Je boude, j'ai faim. Cela doit se voir car il nous propose de nous faire quelque chose à manger. Nous ne nous faisons pas prier et aurons finalement droit à un banquet à base Kobz (pain local), cacahuètes, olives, omelette et fruits. Ça fait du bien et nous pouvons aller nous coucher repus.

Day 2

Réveillé à 5h par la prière, impossible de refermer l'œil, je réveille donc tous l'hôtel à coup de portes grinçantes... On explose le petit dèj avant de considérer nos options de randonnés pour une journée. En discutant avec un irlandais qui partait le matin même s'attaquer au Toubkal, nous nous rendons compte que quoi qu'il en soit, il nous faudra une carte du massif.
Pourquoi Toubkal ? Parce que c'est le nom du plus haut sommet d’Afrique du Nord (4167m). Bon, à priori, nous sommes venus nous balader tranquillement donc pas d’alpinisme au programme, mais les vallées environnantes offres pléthore d’autres options de randonné sur une ou deux journées.
Direction donc le Tizi n’Tamatert, un col 2300m à 2h de marche de notre riad. Jolie petite vu d'en haut, les chèvres, moutons et pâturages bordent le chemin que nous empruntons et les contrastes entre les champs en terrasse vert vifs, les montagnes et villages ocres et violet et les cimes enneigés du Toubkal est saisissant. Les couleurs c'est dixit Cécile, perso je n'ai pas vu autant de nuances mais c'était très jolie !
Après 17km et trois heures et demi de marche nous redescendons dans la vallée pour un plat marocain bien mérité.
 
L'idée du Toubkal a cependant germé dans notre esprit et Cécile commence à être plus que motivée... Seul problème, nous n'avions pas du tout prévu ça et nos chaussures de trail, adapté à la randonné de montagne, ne le sont pas à la neige. Nous voilà donc en quête d'équipements. Chaussures de randonnés taille 47 pour moi et Cécile héritera de chaussure d'alpinisme, c'est à dire qu'elle n'aura pas froid mais que ça pèse environs 800 grammes à chaque pied...
Le petit plus étant la location de crampons, sorte de semelle tueuses, qui nous permettrons peut être d'atteindre le sommet et de marcher sur la glace.
Bon on va quand même se prendre quasiment 1800m de dénivelé positif demain donc on se dit que selon la forme on fera le sommet, ou pas.
S'en suis quelques courses et la même galère qu'hier soir pour trouver un restaurant ouvert. Nous finirons au « PMU » local du coin, devant le match Las Palma-Real Madrid commenté en marocain avec deux tajines succulent.








Dodo 21h15 pour Cécile, je n'ai jamais vu ça... En même temps réveil 7h de main pour les 6h de marche qui nous permettrons de rejoindre le refuge du Toubkal à 3300m d'altitude !