Day 3
Réveil 7h pour le ptit dej
avant d’attaquer cette étape d’Imlil jusqu’au refuge du Club Alpin Français à
3200m d’altitude soit un peu plus de 1500m de dénivelé positif et une bonne vingtaine
de kilomètre. Bon on s’était dit 8h mais nous quittons finalement le Riad à
9h30. Je suis chargé comme un mulet, surement 20 kilo d’équipements et de
nourriture dans le sac à dos. Nous réussissons à nous perdre deux ou trois fois
dans les premiers 5 kilomètres mais finissons par trouver la bonne trace. Nous
traversons de nombreuses cascades sur notre chemin.
En effet, la fonte des neige à clairement commencé et le chemin alterne entre terre, pierre et boue jusqu’à Sidi Chamharouch, une sorte de cailloux saint peint en blanc sensé guérir tous les maux et particulièrement la stérilité féminine. Nous croisons également beaucoup de bergers accompagnés de leur troupeau de chèvres. Les berbères sont très accueillants et relativement désintéressés. Cela nous surprend, nous nous attendions à beaucoup plus de sollicitations. Autre fait surprenant, nous ne croisons pas grand monde sur la route. Il fait encore trop froid et la sisons touristique a à peine commencée. Nous ne nous en plaignons pas, cela nous permet d’apprécier les paysages alpins comme si nous étions seuls. Après quelques pauses pour grignoter et boire, les jambes commencent à se faire lourdes. Malheureusement à Sidi Chamharouch nous n’avons fait que la moitié du chemin.
En effet, la fonte des neige à clairement commencé et le chemin alterne entre terre, pierre et boue jusqu’à Sidi Chamharouch, une sorte de cailloux saint peint en blanc sensé guérir tous les maux et particulièrement la stérilité féminine. Nous croisons également beaucoup de bergers accompagnés de leur troupeau de chèvres. Les berbères sont très accueillants et relativement désintéressés. Cela nous surprend, nous nous attendions à beaucoup plus de sollicitations. Autre fait surprenant, nous ne croisons pas grand monde sur la route. Il fait encore trop froid et la sisons touristique a à peine commencée. Nous ne nous en plaignons pas, cela nous permet d’apprécier les paysages alpins comme si nous étions seuls. Après quelques pauses pour grignoter et boire, les jambes commencent à se faire lourdes. Malheureusement à Sidi Chamharouch nous n’avons fait que la moitié du chemin.
La seconde moitié n’est pas de
tout repos, ça grimpe sévère et le terrain est accidenté. Cela fait 5 heures
que nous sommes partie quand la neige et le soleil brulant s’en mêlent. Je
passe les détails de la fin du trajet qui a vraiment piqué. J’ai les épaules en
feu et Cécile est au bout de sa vie lorsque nous atteignons enfin notre dortoir
du CAF. Heureux d’y être arrivés. Première fois au-dessus de 3000 pour Cécile
et première rando dans la neige pour moi. Arrivée à 15h30 nous attendons le
diner en lisant devant le feu et en tentants de réchauffer Cécile qui est en
pleine insolation. Sueurs froides, nausées, mal de crane…
Elle se bat quand même bien
pour le couscous du soir que nous partageons avec un anglais et deux espagnols
qui reviennent du sommet du Toubkal. Ils nous conseillent et nous mettent en
garde par rapport à la difficulté de chemin jusqu’au sommet pour les novices
que nous sommes. Nous finissons donc le repas en remettant à demain la décision
de tenter de monter encore un peu ou non.
A 21h30 il n’y a plus
personne, la journée nous a bien crevés quand même…
Day 4
Levés à 6h30 comme tout le
monde dans notre dortoir nous prenons le petit déjeuner en nous demandant
toujours si nous chaussons les crampons ou prenons notre temps pour redescendre
tranquillement.
Finalement nous sommes prêt vers
8h30 et suivons un groupe de skieurs moins radins que nous puisqu’un guide
leurs ouvrent la voie. Après à peine 20 minutes, nous nous rendons à l’évidence,
nous nous sommes plus lancés dans une sortie d’alpinisme que de randonnée. Après
une première heure un peu flippante vue la pente à grimper on s’habitue à l’exercice.
Mais après 3h de montés et la journée d’hier, les jambes commences à flancher
et nous nous rendons compte qu’il est déjà midi et que le temps va nous manquer
pour finir les 167 m d’ascension (1h de marche) restant. Nous sommes à 3980m….
Soit on monte jusqu’à 4167 et on est obligé de dormir au refuge une nuit de
plus, soit on descend pour être rentrés à Imlil avant la nuit. Il doit faire
-5°C et nous coupons finalement la poire en deux et on monte quelques dizaines mètres
(4025m d’Altitude exactement) plus haut pour profiter d’une vue magnifique sur
les contreforts de l’Atlas et le Sahara au loin. C’est quelques dizaines de
mètres e, valait vraiment la peine. Premier 4000 pour Cécile !
La descente s’effectue précautionneusement
en 1h, puis nous mangeons rapidement avant de prendre le chemin effectué hier
en sens inverse. Ce qui nous avais semblé interminable pour les 7h de montés d’hier
l’est tout autant dans la descente. Nous nous retournons de temps en temps et
voyons les cimes enneigés du Toubkal s’éloigner lentement.
Nous arrivons juste avant la
nuit à 18h à Imlil ou nous fonçons à la pharmacie chercher de la Biafine pour
le visage tuméfié de Cécile. Et quand je dis tuméfié je n’exagère pas, ça
suinte…
Après 9h de marche, on est
bien content de mettre les pieds sous la table et de prendre une bonne douche
en rentrant au Riad Atlas Toubkal.
A 21h30 Nous dormons profondément.
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