dimanche 28 juillet 2019

Indonésie - Munduk / Jatiluwi - day 17 to 19


Après être allée changer de sac au Suma hôtel nous voilà repartis vers Munduk et les montagnes du centre de Bali. Normalement c'est 1h max mais je pense qu'on ne s'est pas facilités la tâche avec un chemin très compliqué même en scooter ! C'était plus du cross... Grace à mes talents de pilotage nous arriverons quand même en haut sain et sauf. Il fait 15 degrés de moins et on doit enfiler nos vestes pour la route. Sur le chemin et depuis notre guesthouse on appercoit lovina bordant  l'océan dans le lointain. C'est vraiment pas mal. 
La tenancière de la Mémé Royak guesthouse nous oriente rapidement vers un resto de la famille qui s'avèrera sympa mais un peu hors budget pour nous (on reste quand même sous les 5€ le plat).
Sur le retour nous nous rendons compte que Munduk est avant tout la ville des chiens. Ils y pullulent et n'ont pas l'air commodes. Heureusement ils sont plus occupé a se faire la peau entre eux.

Le lendemain départ en scoot vers le lac Beratan et le temple du même nom. En chemin nous ne résistons pas a l'envie de faire des photos kitsch au possible sur les balançoire surplombant les deux lac en altitudes que nous longeons.
Un peu plus loin c'est une colonie de singes qui se battent pour les bananes que les touristes leur donne. Ils sont mignons jusqu'à ce qu'ils deviennent un peu menaçant envers nous !
Une fois arrivé au lac, l'accès au temple nous coûte 50 000 RP par personne largement mérité parcequ'il y a une cérémonie religieuses. La musique et les locaux en parures traditionnelles donnent au temple surplombant le lac une atmosphère mystique.
Même les hordes de touristes (comme nous) jouant des coudes pour prendre des photos n'arrivent pas a gâcher le spectacle. Nous repartons ensuite vers les rizières de Jatiluwi classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Minute culture : (par Cécile) 
A priori, personne ne sait connait l'âge réel de ces rizières. Elles dateraient probablement de plus de 1000 ans.
A l'origine, celles ci étaient tenues par des sabak . Les sabak se définissaient  par un groupe réunissant un ou plusieurs membres de chaque famille cultivant le riz d'une parcelle de ces immenses rizières.
Les sabak se réunissaient régulièrement afin de répartir équitablement et gratuitement l'eau entre riziculteurs. Ils partirent du principe que l'eau n'appartenait à personne et qu'on ne devait pas payer pour en avoir .
Les sabak sont à l'origine de l'ingénieux système de tuyauterie écologique en bambou partant du haut des rizières et se divisant jusqu'en bas des terrasses afin d'apporter l'eau nécessaire à chaque rizières. Les canards, crapauds et anguilles étaient nombreux à l'époque puisque participant à l'écosystème des rizières.

Malheureusement au fil des années ce savoir s'est perdu. La population croissante et pauvre augmentant la production de riz , le riz traditionnel s'est vu remplacé par du riz modifié afin de satisfaire le manque de denrée .
Aujourd'hui, la variété de riz non ogm originale s'est perdu mais les rizières garde leur beauté, les canards, crapaux et anguilles en moins.

Elle ont été ajouté au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2012 pour les préserver des constructions touristiques. Plusieurs "randonnées" sont faisables a pied ou en vélo. Il ne faut pas faire la bleue la blanche, nous avons testé et nous avons trouvé trop long et sans intérêt supplémentaire si ce n'est la marche. Il y a un temps tout en bas, l'entrée est payante sur donation mais on avait plus de sous donc on ne sais pas ce que ça vaut !
Par contre Jatiluwi vaut vraiment le détour !
Le temple du mont Batukaru se situe 20 minutes plus loin mais nous n'aurons pas le temps d'y aller, il nous reste 1h30 de route et après cette marche de 2h30 a toute allure on est rincés !
Le lendemain retour a Lovina pour enfin récupérer notre passeport tamponné a grand frais par l'administration indonésienne !  Merci au revoir, une dernière soirée au Suma hôtel et on file sur Ubud demain !



Infos pratiques :
Mémé Royak homestay : 11€ la chambre petite mais sympa même si ça sentait un peu les pieds. Petit dej nickel et vu de la terrasse parfaite
Nasi goreng : 30k RP minimum
Entrée du temple Beratan : 50 000rp par personne
Entrée des rizières Jatiluwi : 40 000 RP par personne

Indonésie - Amed et Tulamben - Days 17 to 19

Bon le weekend est passé et le bureau d'immigration de Singaraja rouvre ce matin, après le petit dej, nous louons un scooter et y allons. Une fois la bas, mauvaise nouvelle, il nous faudra repasser mercredi et récupérer nos passeports vendredi. Deuxième mauvaise nouvelle, le prix a augmenter et nous devons repayer 35 euros au lieu des 21 prévus. 70 euros le visa normalement gratuit pour les français ça comment a faire cher.
Nous irons donc deux jours sur Amed et Tulamben est réputé niveau plongée pour son epave, le Usat Liberty, échoué sur la plage car prenant trop l'eau après avoir été torpillé par un sous marin japonais en 1942.
L'éruption du mont Agun en 1963 a ensuite poussé le navire sous l'eau. Il est maintenant accessible en snorkeling (le début est a 5m) et plongée pour la fin a 30m.
Avant nos 3 plongées programmée demain avec dive concept Tulamben (55€ les 3 plongées...) Nous allons par curiosité faire un petit snorkeling sur le spot de la plage de Jemeluk en face de notre guesthouse. Et qu'elle bonne surprise, ici on se demande l'intérêt de plonger en bouteille... On voit plus de vie et de diversité que sur nos plongées a Balicasag. C'est vraiment comparable aux Gilis en terme de récif. Le corail est bien vivant et on y voit a juste 3/4 m plusieurs types de poissons coffres sympa, des nudibranches, une raie pastenague à point bleue, un bandeau de platax juvéniles, bref c'est top !
Le lendemain matin nous nous mettons en route pour Tulamben où nous ferons la connaissance de notre palanquée. La première plongée se fera sur l'USAT Liberty.
La vie marine a recouverte l'épave de coraux et les poissons y pullulent, poisons lions, ballons, de grands champs d'anguilles jardinière et nudibranches. C'était top ! Nous avions une petite palanquée d'Open water donc limitée a 18m mais cela suffit largement pour en profiter.
La seconde plongée se fait toujours depuis sur un jolie tombant de coraux appelé drop off. Nous y verrons une tortue qui reste a côté de nous et pas mal de vie aussi dont poissons lions, pierres, nudibranches... Le nitrox demandé n'est pas au rendez vous par contre et je ne l'aurai que pour la troisième plongée à Coral garden, un récif semi artificiel ou les coraux sont fixés sur des Bouddhas, des temples et autres structures immergées.
Les trois plongées pour 55 euros c'est imbattable niveau prix et notre divemaster Simon est très sympa.
Il y a énormément de plongeurs à Tulamben donc forcément on croise plein de monde sous l'eau mais rien de gênant non plus !
On se rend compte qu'on a perdu la camera à un moment dans le voyage.
Les villes de Tulamben et Amed n'ont pas de charme particulier mais la vue du volcan Agun en arrière plan de la plage de Jemeluk, c'est quand même pas mal!
Le lendemain nous revoilà déjà sur le scooter direction Singaraja pour les photos et les empreintes requisent pour l'extension de notre visa...

mercredi 17 juillet 2019

Indonésie - Banyuwangi/Kawa Ijen - Day 13 to 14







Le train probollingo-Banyuwangi c'était l'angoisse ! Jamais eu un transport aussi moisi depuis le Laos et ça n'est pas peut dire (on était sur les sacs de riz pendant 12 heures au Laos...). Ici pas de sac de riz mais le wagon est DE GEU LASSE. Désolé mais c'est le seul mot assez violent pour décrire l'état du machin. 
Sinon par chance et bizarrement on se retrouve pile en face de nos covoitureuses Suisses. On arrive donc pa s'arranger pour savoir qui met ses guibolles ou ! Cécile n'a pas fermé l'oeil des 5h de train c'est dire la violence de cette après-midi. Pour couronner le tout notre dernier voisine indonésienne est perturbée par le trajet et nous lâche de beaux gros rots bien sonore sur la fin. Tout le monde est mort de rire sauf moi... Elle est en face ! Gênance....
Bref nous voilà finalement à Banyuwangi ! Un taxi et c'est partie, nous voilà à la banana homestay (bon, attention au driver, il sait où c'est mais nous amène à la Mango homestay.... J'ai du le guider par gps) va falloir revoir les fruits mister.
Mauvaise nouvelle une fois là bas. Frida qui s'occupe des guests nous annonce que le réveil pour le volcan Ijen sera minuit... On est déjà rôti ! Sur les rotules ! Coup dur !
2h de sommeil plus tard nous voilà dans un 4x4 à donf sur les routes serpentant vers le tant attendu Ijen.
Apres un kawa et un briefing à 2h sur place nous voilà en marche pour 2h de montée assez pentue. On avait lu que c'était une rando difficile. Personnellement je n'ai pas trouvé ça plus dur que le King Kong Hill. Mais parce qu'on l'a fait à pied alors que les feignants le font en jeep.

Ça grimpe quand même sec sur une autoroute bien large adaptée aux touristes. Des les premières minutes on se rend compte que les Vietnamiens asthmatiques de notre groupe n'arriverons pas à suivre. Ça sera déjà pas mal s'ils arrivent en haut. Après les avoir attendus 4 fois, notre guide Sairi nous permet de tracer devant.
C'est pas le tout mais l'objectif principal n'est pas ici le levé de soleil mais l'observation des Blue fire, à savoir la combustion du souffre au contact de l'oxygène. C'est un phénomène unique au monde et il s'observe entre 2 et 4 heures du mat. Pas le de temps de niaiser.
Après 1h30 de doublement de touristes nous arrivonS au cratère à 2800m. Il nous faut maintenant mettre nos masque à gaz et entamer une longue descente de 900m vers le lac le plus acide du monde (pH 0,2) et les flammèches bleues toutes proches. Une fois qu'on y est, le spectacle est hypnotisant.
On ne se lasse pas de regarder ces coulées de lave souffrées s'enflammer d'un bleu indigo.
Un mouvement de foule du a un panache de fumée plus grand que les autres nous fait reculer. Nous observons le lac et commençons la remonter parceque Cécile commence a sérieusement chouiner (il est 4h du mat après tout).

On a bien fait de ne pas toucher l'eau qui est en fait de l'acide bien dosée !
Après une remontée embouteillée nous observons un lever de soleil sympa mais sans comparaison possible avec celui du Bromo.
S'en suit une descente d'une heure en trottinant, plus rapide que les feignants ! Partis dans les derniers on arrive dans les  premiers, il est 7h du mat et on attendra 1h de plus nos Vietnamiens asthmatiques. En plus ils ont eu plus de bananes Fried gratuites que nous. Remboursés !
On apprendra plus tard que le mouvement de  foule était accompagné du malaise d'une touriste! Chute les fesses dans la lave... Plus de peur que de mal, elle n'est apparemment pas morte. C'est ce qu'on appelle avoir le feu au cul. ahah...
On revient au banana homestay exténué, deux jours que nous ne dormons que par brides. On a encore de la place pour le petit dej avant une petite heure de sommeil.
Vers midi on prend un grab (Uber local) vers le port.
C'est là que les arnaques commencent. Le billet est sensé être à 7500 roupie par personne mais le premier guichet (officiel soit dis en passant) en demande 40 000 pour 2, ils forcent à acheter une "carte spéciale". Mais nous ne sommes pas dupes! Ils nous ont pris pour des américains ou quoi ? Bon on arrivera pas à passer pour 7500 mais pour 10 000 par tête, le security Man nous fais passer avec sa carte. Il a pris 5000 au passage mais on a gagné 20 000 roupies.
Après une demi heure de traversée, on fait des ronds devant le port de gilimenuk pendant 30 minutes de plus. Ça ne semble inquiéter personnes donc vu qu'il n'y a pas d'autres touristes on ne se fait pas de mouron non plus.
Arrivés à Gilimenuk, on se fais diriger vers la gare routière toute proche parce que nous trouvons les taxis trop chers.
Les locaux essayent par tous les moyens de nous faire payer avant de monter dans le bus, nous menacent limite de boxing mais on ne cède rien. Après avoir menacé le chauffeur du bus pour s'assurer qu'il nous demande bien le prix touriste 50000 et non le prix local 25000, ils font monter un type pour nous surveiller et nous prennent pour des cons en tentant de nous faire croire qu'ils sont des officiels de la compagnie de bus. Vraiment des enflures à Gilimenuk, il ne me verront plus ces cons.
Le surveillant descend du bus quand je vais voir le chauffeur pour lui dire que 50 par personne c'est bon pour nous. Ça fait une heure qu'on roule et que j'ai le couteau dans le poche.
Sympa l'arrivée a Bali...
Infos pratiques :
Banana homestay nuit chambre sbd partagée avec gentillesse et super petit dej : 12 euros
Excursion kawa ijen avec blue fire compris, équipements et transport depuis hébergement et bananes fries après l'effort  : 250 000 par personnes (16€)
Train probolingo gilimenuk en classe éco : 88 000 RP (5,6 €)

Indonésie - Lovina - day 14 to 17




Après un accueil un peu glauque à Gilimenuk et une petite frayeur, c'est au Suma hôtel que nous posons enfin les sacs !
Lorsque nous découvrons le lieu, nous sommes en kiffe total!!!
Il fait beau, il fait chaud, il y a une piscine à débordement entourée de fleurs exotiques roses rouges et blanches. Notre chambre est un palace, on a l'eau chaude et des serviettes de bain ! Le pied !
Depuis 3 jours qu'on ne s'est pas lavé,  c'est un régal !
On profite de l'endroit pour enfin se poser et se REposer !
On a même pas la force de sortir de l'hôtel, on y restera pendant 2 jours à se baigner, lire, écouter de la musique, boire de la bière et kiffer!
Et dire que la nuit nous coûte 18e !
Le petit déjeuner est compris dans le prix et délicieux (salade de fruits , jus de fruits frais, café et thé à volonté et un choix de 10 menu pour bien commencer ta journée ) !
Bon, en vrai, nous sortons quand même en fin d'après-midi pour visiter le centre ville et la plage.
Nous nous posons sur des poufs dans le sable et nous commandons des bières et du tempe !
Lorsque notre appetizer est servi , on se regarde l'air effaré.
4 bouts de tempe dont un déjà croqué se battent en duel dans l'assiette.
C'est sûre, on ne va pas s'étouffer.
Et la serveuse qui ose nous dire :
Vous avez mangé vite !
Pierre lui répond que 4 morceaux c'est rapide à deux, avec le sourire !
Ça change de Java ou l'assiette est toujours abondamment rempli.

Nous changeons d'endroit, nous prendrons à nouveau des bintang sur la plage achetées dans un boui boui.
Nous discuterons avec une famille indonésienne venue en vacance ici pour deux jours. On parle de tout et de rien.
Ce qui nous marque c'est surtout le passage où elle nous décrit la vie dans les champs et les conditions de travail pour à peine 10 dollars la journée.
C'est un vrai plaisir de partager avec eux .
Ils sont d'une gentillesse, c'est fou !
Nous finirons ensuite pas loin de notre hôtel dans un warung ou un guitariste joue du Ed Sheeran. Je ne laisse pas le choix à Pierre ce sera ici que nous mangerons.
La soirée est au top !
Les propriétaires jouent et chantent de tout ! Du Pink Floyd, du Bob Marley, une chanson indo, du Dire Strait,du Ed sheeraaaaannnn ( je suis fan) et même djadje d'aya Nakamura.
Bref c'est génial !
Ce sera notre seule sortie sur Lovina, mais parfois il faut savoir se poser et savourer ces moments où l'on ne fait rien.  Ça fait du bien !
J'oubliais que nous sommes sorties le dernier soir pour goûter un warung pas loin de chez nous et toujours blindés !
Le warung Cintra !
Un coup de cœur !
Un régal pour les papilles, une cuisine généreuse et un cuisinier incroyablement gentil !
Et imbattable niveau prix !
Nous sommes conquis.
Info utile :
Logement suma hôtel :18-20e la nuit , moins chère en réservant sur place.
Petit déjeuné compris gargantuesque
Piscine , chambre avec ventilateur, endroit très jolie, personnel sympathique.
Nous recommandons !
Un peu loin du centre 2km mais si t'aime marcher c'est pas un souci.
Warung Cintra :
Plat entre 1e et 3e gros ma pour une assiette généreuse et savoureuse !
Coup de cœur !
Warung le plus proche de la plage a côté du suma ( on se rappelle plus du nom)
Ambiance guitare et chill !
Entre 3-5e les plats
Le minéral bar : a éviter si t'as la dalle !
Prend pas de cocktail non plus
Juste de la bière.
Moto : entre 60 000 et 70 000 la journée.

Indonésie - Mont Bromo - day 12 to 13

Let's go to the Bromo.
Après avoir tout calculé, rats que nous sommes, nous avons conclu que cela était plus économique mais aussi plus écologique de faire le bromo en randonnée.
Ainsi nous voilà reparti pour 9h de train en classe exclusive et non économique (plus de place).
C'est le pied pour Pierre , la classe exclusive possède des sièges où l'on peut s'allonger quasi à l'horizontale avec un repose pied et un oreiller et ceci pour la Maudite somme de 20e...
La SNCF n'a qu'à bien se tenir !
Installés dans le train, Pierre ne perd pas de temps et interroge tous les touristes de notre wagon sur "qui veut partager les frais de taxi ???"
Petite explication :
Pour se rendre sur le Mont Bromo, il existe deux possibilités.
1/ se rendre sur Probollingo puis se débrouiller pour arriver sur Cemara Lawang qui est le petit village situé au pied du Mont Bromo.
2/ passer par Malang mais on a pas compris comment on faisait ensuite pour monter le Bromo.
Nous avons opté pour la solution 1.
Sauf que Probollingo est connue pour être une véritable arnaque ! En effet, le trajet proposé pour rejoindre Cemara est hors de prix et bien souvent les taxi proposant leur service ne te déposent pas au village mais devant une autre agence de transport(leur copain ) qui t'emmene ensuite à Cemara si tas de la chance et qu'ils ne t'emmenent pas chez un autre copain ...
Ainsi, bien rodés sur l'arnaque, nous nous sommes mis d'accord pour absolument trouver quelqu'un avec qui partager les frais d'un vrai taxi .
Bingo, nous trouvons deux suisses ayant réservées un taxi privé avec leur guest house.
Nous partageons donc les frais, chacun y trouve son compte
21h, arrivé au bromo authentique homestay.
Nous réveillons clairement la famille lorsque nous voyons leur tête, yeux bouffis , cheveux en pétard et à moitié comateux devant la porte
C'est tout de même avec grand sourire qu'elle nous accueille et nous propose un café. La famille est adorable, la salle de bain un peu moins.
C'est vraiment à la roots. Minuscule Toilette turque, trou dans le mur avec accès direct sur l'extérieur, pas d'eau... Nous comprenons alors la précarité dans laquelle ils vivent et nous réalisons la chance que nous avons en France !
Nous nous installons rapidement puis demandons l'heure idéal du départ.
Lorsque qu'on nous annonce 2h30 du matin , nous sommes sous le choc. Punaise c'est hard !
Nous réglons le réveil sur 3h15...
3h30 : départ pour le bromo !
Ça pique !
A peine la marche entamée, nous sommes dépassés par une horde de jeep et leur pot d'échappement.
Je suffoque et peine à respirer.
Pierre a le souffle légèrement coupé.
Après 2km ( nous dormions a 4km du début du sentier de rando) , je supplie Pierre pour faire le reste en mobilette.
Ok, ce sera en mob !
Au début du chemin de rando , je me sens mieux, les jeeps sont garées et l'air devient plus respirable.
C'est alors que nous entamons l'ascension !
C'est quasi 1000m de dénivelé brute qui nous attend !
Après 1 mois de vacs sans sport et à boire des bières tous les soirs , la montée est violente pour moi.
Pierre me met une pression de ouf, vous comprenez , le sunrise ça n'attend pas !
Arrivée au pied d'une montée abrupte , des chinois bloquent le passage. Et oui, montée en tong c'est pas facile !
Je m'énerve et j'envisage de grimper sur eux pour atteindre la montée !
Ce que je fais. C'est alors qune voix sortie d'en dessous de mes pieds me crie :
" C'est pas la meilleure solution que de passer par dessus, c'est bien français de ne pas attendre "
Sur quoi je réplique :
"Le levée de soleil ça n'attend pas "
Et je grimpe avec culpabilité, la voix n'a pas tord mais fierté oblige , je continue.
Pierre tout penaud reste en bas et reconnais que la voix a raison ! Je m'énerve intérieurement, quelle faux cul ^^

Pierre me rattrape plus haut et reprend son discours :
"Allez on se dépêche"
Quel toupet ! je lui fais bien remarquer !
Petite dispute, 4h30 du mat, tranquille !
Nous réussissons quand même à atteindre King Kong Hill, je boude , pierre est content !
La mauvaise humeur se dissipe rapidement lorsque le soleil pointe son nez.
Quel vue ! C'est splendide et je pèse mes mots !
C'est la première fois pour tous les deux que nous voyons des volcans et baignés par les premières lueurs du soleil.
Le paysage est dominé par le cône volcanique parfait que forme le Gunung Batok auquel est collée le bromo tout explosé .
Derrière ce décor se dresse le majestueux Mont Semeru !
Quel spectacle!La photo parle d'elle même.
Une chose est sûre, ce souvenir restera innoubliable !
Ensuite, c'est au cratère même que nous nous rendons.
Sur la route nous rencontrons une Bretonne du nom de Jeanne (encore une ! ) Et un Californien, Dany ( ne surtout pas dire qu'il est américain ! )
Eux aussi avaient décidé de tout faire à pied et eux aussi avaient repéré un chemin gratos pour se rendre au cratère.
Parfait , nous faisons équipe !
Après avoir emprunté le fameux chemin barré d'un panneau zone interdite en anglais. Nous nous mettons d'accord:
Aucun de nous ne parle anglais hein !
Tous fièrew d'être les seuls sur cette secret road nous atteignons la caldeira.
La aussi le paysage nous coupe le souffle !
Une mer de sable grise à perte de vue
Nous avons l'impression de marcher sur la lune !
A peine 1 kilomètre de traversé, un 4x4 nous barre la route.
Et merde !
Ils nous font comprendre clairement que nous sommes sur une route illégale .

Nous faisons les innocents jusqu'à ce que la femme nous explique que cette route n'est empruntable que par les chevaux.
Sur quoi Pierre répondit qu'effectivement il n'était pas un cheval.
Les indonésiens éclatent de rire, l'atmosphère se détend mais c'est pas pour autant quon passe gratos !
Ce sera 220 000 roupies personnes !
Tant pis , on aura essayé. 
6km plus tard, nous approchons enfin les 240 dernières marches à gravir.
Quel galère,la route est ponctuée de feignant traînés par des poneys (dixit pierre), d'odeur de crotin et de poussière volcanique qui nous fouette la tronche ! Le bonheur !
Et ce n'est pas fini !
Pour couronner le tout, il y a la queue aux marches.
Finalement cela ne nous déplait pas à Jeanne et moi, cela nous permet de faire des pauses.
Pierre et Dany (le Californien) décident de couper par la droite en montant directement à flanc de montagne.
Au sommet, le cratère est impressionnant !
Une épaisse fumée s'y dégage mais aucun grondement ne se fait entendre. Le bromo est silencieux aujourd'hui.
Nous avons juste le temps de prendre de photos et nous repartons pour 11km de marche .
A mi chemin nous quittons nos deux compagnons avec qui ce fut un plaisir de gravir le cratère.
10h00 nous atteignons Bromo homestay, notre hôte nous Prépare un petit déjeuné délicieux ! Un nasi goreng qui fait plaisir !
11h nous tombons comme des mouches dans le canapé.
13h c'est reparti pour 7h de route direction le kawah ijen !
Info utile :
Train classe exclusive Yogya Probollingo :
300 000 RP personnes(20e)
Classe éco : 100 000 RP environ (8e)
A réserver en avance si tu veux avoir de la place
Probollingo - Cemara Lawang : taxi privé pour 400 000 RP (à diviser par le nombre de passagers)
(27e au total)
Bromo authentique homestay :
11e la nuit , petit dej compris (nasi goreng ) , ne pas hésiter à lui dire l'heure à laquelle vous rentrerez de la rando, elle se fera un plaisir de vous le préparez à votre arrivée.
Famille très gentille
4km du début de chemin de rando
Salle de bain vmt Roots (si les toilettes c'est précieux et je peux comprendre, passes ton chemin)
Parc Bromo : 220 000 roupies personnes
Retour Probollingo - banyuwangi pour ijen en classe éco de l'enfer : 88 000 RP personnes
Soit 5e pour 5h de l'enfer 





dimanche 14 juillet 2019

Indonésie - Yogyakarta/Prambanan/Borubodur - Day 9 to 12


Yogyakarta ou Jogja pour les intimes (se dit djodja comme dja dja d'aya Nakamura).
Après 9h de bus, nous atteignons enfin  Yogyakarta.
Comme toutes les grandes villes d'Indo, c'est le bordel ! Voitures dans tous les sens, 40 mobilettes qui klaxonnent à tout va, des piétons qui traversent les rues n'importe où. Je manque de faire une attaque à chaque fois que je les vois s'élancer sur la route.
Cela me fait penser à une célèbre scène de Mulan, quand la mémé traverse, les yeux bandés, la route de son village en priant son criquet porte bonheur. Bah ici c'est la même !
Au départ , je ne suis pas très emballée par cette ville qui ressemble à Jakarta en moins grande ! 
Pierre est plutôt content , cette ville lui semble plus aérée et plus nature...mis à part quelques pots de fleurs accrochés sur les murs ...je ne vois pas de différences...
Mais Pierre est happy, c'est le principal.
Nous déposons nos sacs à Arjuna guest house et nous contemplons la déco de notre chambre qui sort de l'ordinaire .
Les plaintes sont de différentes couleurs accompagnant des vitres ou plutôt des vitraux bleu jaune vert ou rouge faisant office de fenêtre. La chambre est collée à un petit balcon fermé donnant sur la salle de bain par une fenêtre ronde, en bois, incrusté dans un mur de brique surplombé d'un toit en taule ! Surprenant !

La déco est, elle aussi, toute aussi surprenante, mélangeant des insignes chinois, tableaux contemporains et meubles vieillots ! 
Pierre est fan et moi aussi ! 
Ce mélange d'ancien et moderne,cette déco sans queue ni tête et ces multiples couleurs forment un ensemble étonnant et beau ! 
C'est art déco !
Nous le saurons qu'après mais cette chambre résume totalement Yogyakarta !
Nous prenons une bière (notre tradition) et nous filons manger au Milas conseillé par le lonely planet !
C'est effectivement une bonne adresse avec des plats indonésiens revisités . Une sorte de petit gastro Indo sachant que le plat coûte 3e au lieu des 1,50 habituelle.
Ça vaut le coup ! 
L'atmosphère qui s'y dégage te fais oublier les tumultes de la ville et la déco est une fois de plus très jolie.
Nous organisons ce soir même nos 4 prochains jours ici.

Day 2 : visite de la ville 
C'est parti pour une journée de découverte.
Nous commençons par le Kraton, célèbre palais du sultan qui gouverne actuellement Jogja.
Celui ci est situé tout près de notre guest house car nous sommes dans Prawirotaman au Sud de la ville, deuxième quartier touristique avec Sosrowijatan au nord.
Lors de notre promenade allant au palais, nous flanons dans les ruelles qui s'en approchent.
Elles sont calmes, c'est agréable.
Nous tombons par hasard sur un atelier de Batik (dessin sur tissu en coton ou en soie). C'est la spécialité ici. 
Le gérant nous explique comment reconnaître un vrai Batik du faux. Il paraît que le dessin doit se voir des deux côtés, nous vérifierons. En tout cas c'est très beau.
Visite ensuite du Kraton, ce jour là nous sommes des veinards (comme le criquet de Mulan) car un spectacle de danse traditionnelle se prépare ! 
Nous filons nous assoir et nous nous régalons pendant une heure.
A priori les danses sont organisées tous les jeudi et dimanche.
Le spectacle est inclus dans le prix du billet d'entrée soit 30 000 RP (2e).
On est super content, on vient d'économiser 500 000 rp que coûtaient les places de spectacle vendues à notre guest house.

Nous continuons notre visite du palais puis nous filons au marché Beringharjo en becak (transport typique). Pierre voulait un becak à pédale, ce sera un becak à moteur.
D'ailleurs Pierre fait remarquer gentiment qu'à pédale c'est meilleur pour la santé, ça fait faire du sport ^^.
Bref, ce marché est à faire ! Construit sur 3 étages, toutes sortes d'objets, de sac, de vêtements sont vendues parmi les épices, le poisson, les fruits et légumes.
Il y en a partout ! 
Nous décidons de manger un bout la bas puisque ce marché est typique et puis notre becak driver nous l'a vivement conseillé !
Après 40 min passé à chercherer de la nourriture, nous trouvons enfin les Warung .
Situés au deuxième étage , au fond du marché près des marches, les tables sont toutes occupés par les locaux. L'endroit est sombre et paraît un peu sale mais l'odeur de bouffe est trop forte ! Nous décidons de vivre à l'indonésienne et nous commandons un mie rebus (soupe de nouilles au boulette de consistances non identifiées) assis sur des mini tabourets en plastique près d'un comptoir a côté des poubelles.
La table est totalement improvisé par le cuisto afin que l'on puisse manger 
Je suis alors gagnée par le stress.... Il n'y a pas un touriste autour de nous, l'endroit dépasse largement mes exigences sanitaires .... Tant pis, je prend sur moi et je me lance. 
Je finis ma soupe, Pierre laisse ses boulettes. C'était trop bon. La journée passe et nous ne sommes pas malades ! 
Petite parenthèse, nous tomberons plus tard sur les "warung touriste" , ils étaient au 3eme.

Après le marché, nous attaquons la fameuse JI Malioboro , les Champs-Elysées de Yogyakarta puis nous visitons Sosrowijatan, le quartier des backpakers. L'endroit est plus bruyant que Prawirotaman mais ses ruelles sont plus originales et dominées par le street art !
Nous dégotons par hasard une boutique souvenir appelé Boomerang Book shop, une vrai mine d'or de cadeaux pas chères !
La nuit tombée nous mangeons à nouveau à l'indonésienne au marché nocturne, assis sur des natte en bois à même le sol en écoutant guitaristes et chanteurs. Ça c'est conseillé par lonely planet.... en vrai c'est folklo mais ça ne casse pas trois pattes a un canard 
Vint le moment où il faut rentrer après 11h de balade ! Nous sommes à l'extrémité nord de la ville, nous logeons complètement à l'opposé ! C'est parti pour 8km de marche en essayant de ne pas passer sous une moto !

Day 3 : Prambanan et taman sari 
Dans un souci d'économie (vous l'aurez compris, nous sommes des rats), nous décidons de tout faire par nous mêmes. 
Nous louons une moto et Pierre se lance ! C'est YogyaKart' ! 
But du jeu : éviter les passants qui se jettent sur la route, les crazy driver, les 100 motos qui te doublent en permanence et les peaux de bananes ! 
Franchement, ça se fait si tu es à l'aise en deux roues et prudent.
Nous commençons par le taman sari ou water palace ! Autre quartier du sultan.
C'est mignon mais pas fou.
Nous nous perdons dans le cyber quartier qui l'entoure. Et oui, Yogya c'est ça ! Du vieux et du moderne mélangé et c'est ce qui lui donne tout son charme ! 
Nous ne sommes pas transcendés par le palace. Nous sommes beaucoup plus fascinés par les indonésiens qui visitent le palace que l'endroit.
En effet, nous remarquons que ce sont des vrais Jackie de la photo. Rien à faire du street art, ce qui les interessent c'est faire la photo la plus naze du monde. Un coup à côté d'une ampoule accroché au mur, un coup a côté de l'extincteur une autre fois collé aux barreaux d'une fenêtre.
Fascinant.
Nous dérapons et partons dans le même délire. Les indonésiens sont amusés.
Après une bonne poilade, nous voilà partis pour Prambanan.

Après 1h15 pour Prambanan, nous faisons une nouvelle affaire.
Grace à nos cartes étudiantes nous payons 25e l'entrée pour Prambanan ET Borobudur !
Parfait.
Nous nous offrons le luxe d'un guide et nous ne le regrettons pas. Il nous explique l'histoire du temple hindouiste, l'histoire de Rama, a savoir la réincarnation de Shiva et la signification de chaque statue.
A la base il existait 240 temples, 20 ont été restauré à hauteur de 2 par an et encadré par l'UNESCO.
Le temple central est dédié à Shiva, dieu des dieux. Shiva c'est celui qui possède 4 bras.
Le temple en face de lui abrite Nandi, un buffle symbolisant la Terre, taillé dans un bloc de pierre volcanique de 300 kilos et emmené par les hommes de l'époque en le faisant roulé sur des bambous ! C'est impressionnant.

Le temple de droite est dédié à Visnu, le dieu protecteur et celui de gauche à Brama le constructeur .
En face de ses deux autres dieux, il y a également un cygne symbolique de l'eau et un aigle pour l'air qui sont leur transporteur vers l'élévation.
Il ne faut pas oublié la femme de Shiva , Lara et son fils Ganesh (celui à tête d'éléphant).
Nous sommes complètement paumés avec tous ces dieux, Pierre s'emmêle les pinceaux.
Pierre : "Ganesh ??! C'est pas le transporteur ?"
Cécile : ya pas de dieu transporteur si ??
Pierre : si si c'est Ganesh stattam 
Cécile : ....

Bref ! Ça dérape et nous rebaptisons les dieux.
Ça nous fait bien rire.

En tout cas cet endroit est superbe ! 
Nous continuons notre visite mais cette fois en Tandem ! 
N'ayant jamais essayé , c'était l'occasion !
C'est génial ce truc !

Nous achevons cette 3eme journée par une bière !

Day 4 : Borobudur Candi
Nous avions lu qu'il était mieux de faire ce temple au levé du soleil. 
Cependant cela à un prix, plus de 30e.
Ayant combiné nos tickets la veille, nous ne pouvons pas le faire mais cela nous est égale ! 
Nous prenons le scooter et nous partons à 5h le matin. La circulation est calme ça fait un bien fou .
Là aussi nous nous offrons un guide et toujours sans regret.
Nous sommes complètement subjugué par l'endroit ! 
Ce temple ci est bouddhiste et fut construit quasi en même temps que le temple de prambanan.
Les Indonésiens insistent bien sûr le fait que ses constructions ont été réalisés dans une atmosphère pacifique entre les deux dynasties bouddhiste et hindoue et que les indonésiens sont hyper tolérants religieusement.
Ce que nous confirmons à travers notre voyage.

Pour en revenir à Borobudur, l'endroit est tout simplement magnifique.
Édifié sur une colline, ce temple est divisé en 3 étages symbolisant les différentes étapes d'une vie avant d'atteindre le nirvana ! 
L'architecture est extrêmement bien pensée puisqu'à l'entrée nous ne pouvons pas apercevoir le dernier étage synonyme du paradis  en effet il faut s'élever psychiquement avant de l'atteindre !
C'est époustouflant ! 
Nous ne sommes pas nombreux , la brume matinale est encore présente et recouvre la jungle environnante ne laissant que le sommet du mont Merapi dominé les lieux. 
Magique !
L'atmosphère qui s'y dégage nous laisse sans voix. Nous ne parlons pas , nous profitons de ce calme pour admirer le temple le plus visité du pays.

Nous rentrons à la guest house ravie et nous passons le reste de la journée à nous reposer avant d'entamer notre dernière étape sur Java :
Le mont Bromo et Ijen .

Info utile :
Mention spéciale au warung Dabur El , à une centaine de mètres d'arjuna ! 
Typique indo, délicieux et copieux  ! 
1,50 pour un plat qui te tient au ventre toute la journée ! Leur tempé est un délice (mélange de graines de soja dans une pâte sauce soja frie mmmmhhh) 
Il sont hyper gentils, l'endroit n'est pas hyper bien placée (donne sur la route principale) et pas forcément jolie mais le rapport qualité prix est imbattable.

Arjuna guest house : 15e la nuit avec petit déjeuner compris, chambre double et sdb privative.
Piscine.
Situé à Prawirotaman.

Location scooter : 70 000 RP la journée (4,70e)
Bus pour aller aux temples : a peine 1e (si le scooter ne vous tente pas)

Ticket combiné étudiant Prambanan/Borodudur: 25e aux heures d'ouverture (6h a 18h)
Ticket combiné non étudiant : 45e
Pour le lever du jour à Borobudur (avant 6h) : 30e

Kraton : 30 000 RP l'entrée (spectacle de danse inclus et ayant lieu le jeudi et dimanche le matin)
Compté 1000 RP pour prendre son appareil photo.

Taman sari : 15 000 RP et 1000 pour l'appareil photo

Boutique Boomerang Book shop : pas chère et on trouve tout (bijoux, cartes postales, porte monnaie, marque page ...)
Situé à Sosrowijatan

Marché nocturne : bien pour l'ambiance et s'imprégner du lieu avec les locaux mais la nourriture est basique 

Marché Beringharjo : marché typique, à faire.
Pour manger, si vous êtes un peu angoissés comme moi, allez au 3eme étage sinon au 2eme on a pas du tout été malade et c'est pas chère (12 000 la soupe soit 80centimes).

Milas : conseillé par lonely planet et approuvé.

Burger à burgerax : de 25 000 à 35 000 le burger maison .
Menu à 40 000 avec le cheese burger (très bon) +
Frites maison (yen a pas bcp dans l'assiette mais ce n'est pas leur spécialité la pomme de terre donc c'est normal) + ICE tea
Si t'en as marre du nasi goreng c'est une bonne adresse
Prawirotaman.

Bar play on : si tu veux boire autre chose que de la bintang dans un endroit sympa (jardin, balançoire, étage) où la play liste est sympa(jazz, disco...)
Prawirotaman

Oxen free conseillé par le lonely planet à Sosrowijatan. Endroit très sympa .

Batik keris conseillé par le lonely : vêtement Batik plus chère car a priori de qualité mais le vendeur nous a embrigadé et emmené au Batik art student pour les tableaux.
L'endroit est tenue par des master et student et une partie de l'argent récolté sur la vente des tableaux serait reversée à Sumatra. Ils te donnent des explications sur la fabrication des tableaux en te disant que tu n'es pas obligé d'acheter.
Finalement nous avons tout de même acheté un tableau car ils sont plus beaux que ceux qu'on a vu jusqu'à maintenant et à priori ce sont des vrais.
Ce business est bien ficelé, n'hésitez pas à dire non poliment aux vendeurs de JI Malioboro car il y a quand même pas mal d'arnaque.

Batik art student : apparemment vrai tableau Batik , n'hésitez pas à marchander car le prix est sacrément gonflé.

Indonésie - Batukaras - Day 3 to 8

A l'hôtel Oyo de Pangandarang pas besoin de mettre de réveil, le personnel taille le bout de gras devant la porte à 6h du mat. Et à 6h30 il se disent que ça serait pas mal de faire les carreaux de la chambres des seuls clients de l'hôtel ! WTF ?

Tant pis ou tant mieux je ne sais pas. Au moins on prends nos clic et nos clac et on dégage !
Je vous passe les détails de la marche jusqu'à la gare et du trajet en minibus pour 100 000 RP. Le chauffeur roule a fond et doit avoir 15 ans. Tout va bien. Après a 15 ans il est 15 fois plus débrouillard que nous. Lorsqu'on crève un pneu, ni une ni deux il te cale le camion avec un bout de bois et on est reparti. 

Ça nous permet d'observer le pneu crevé. Poncé le machin! jusqu'à l'os. Pourquoi on s'embête avec un contrôle technique en France ...
Le petit village est mignon et bien moins peuplé et concentré que pédalo city.
Tout le monde souri et fait coucou. C'est top et on sent qu'on s'éloigne de la ville.
La vie n'est pas centrée sur le tourisme mais plutôt sur la pêche (en témoigne les centaines de bateaux traditionnelles échoués sur la plage) et la riziculture.
J'ai repéré une guesthouse qui a l'air sympa et on arrive un peu à l'improviste à la RNV family guesthouse pour checker s'il y a de la place. L'endroit est vraiment parfait, un peu reculé dans la jungle, l'endroit a ouvert il y a quelques mois seulement. C'est le projet de Nicolas et Vanessa (NV), un couple d'anciens Rochelais qui habite ici avec leur petit fille Rose (R).
Les bungalows sont super équipés et les matériaux sont locaux (beaucoup de bambou). Toilettes sèches, salle de bain extérieur, hamac, piscine à débordement, espace commun. Bref nous sommes fan. Au lieu des 3 prévus initialement nous passerons 5 jours ici. La vague de the point à Batukaras est folle et connecte avec celle de la deuxième baie (second point) si les conditions s'y prêtent. C'est dire si elle est longue...
Les deux premiers jours sont parfaits pour Cécile qui prends ses premières vagues longues et suivi et commence a marché sur sa planche. Idem pour moi, j'ai bien progressé en longboard backside (c'est une droite).
Le mercredi est plus costaud et je peux louer un shortboard, ce seront les plus longues vagues de ma vie. Trop gros pour Cécile qui en reprofitera les deux derniers jours.
On se lève à 5h30 du matin pour essayer d'avoir le moins de monde possible et on a entre 2 et 3 sessions par jours. Les épaules sont rôties !

On mange pour 15000 RP face au rizières chez Kedai Mini que l'on conseille fortement.
Nicolas et Vanessa organisent un barbecue de poissons servis sur une énorme feuilles de bananier agrémenté de Nasi Liwet (le meilleur riz que Cécile ait goûté). Pina colada en prime.
On s'entend super bien avec Fred et Gaëlle l'autre couple présent ici et leurs enfants.
J'oubliais presque le chien de la guesthouse Oxo qui garde farouchement son territoire la nuit. Il a quand même bouffé mes lacets l'avant dernière nuit...
On repart avec un gros pincement au cœur le samedi matin. On a prolongé au max mais nous devons continuer notre route vers Yogyakarta puis les volcans Bromo et Ijen. Ce afin d'arriver à Bali suffisamment tôt pour prolonger notre visa.





Infos pratiques :
Nuit dans bungalow (hyper classe) a RNV family guesthouse : 425 000 RP soit 26 euros petit dej inclus
Large bintang : 50 000 RP
Pina colada : 50 000 RP
Location longboard : 75 000 (4,7€) la journée attention le club n'a que des longboard donc il faut trouver un fish ou un shortboard (possible que si la vague fait 1m50 ou gabarit de crevette)
Scooter : 50 000 (3,5€) par jour directement avec la guesthouse
Kedai Mini : restaurant 100% indonésien, c'est à dire que la boutique n'a pas été financé par un européen ou australien, ce qui est rare. Elle en est très fière et elle a raison.
Mention spéciale pour le nasi Liwet (riz parfumé) .
Plats entre 1,50 et 2e et très très bon.
Warung comeng : 100% Indonésien, donnant sur une mini plage, thé offert avec le repas.
Ne paye pas de mine mais super aussi.
Warung je ne sais plus le nom : brochette de poulet saté cacahuète avec du riz pour 2e, une tuerie. (100% indo aussi)
Il faut goûter les chips au cacahuètes grillées posées sur la table ! Miam

Indonésie - Pangandaran - Day 2

Nous voilà enfin partis de Jakarta. Faut dire que cette ville ne donne pas spécialement envie d'y passer 2 jours.
Le train sur Java est réputé comme étant le moyen de transport le plus reposant, économique et sympathique pour relier deux destinations de l'île qui en plus d'être longue est très bouchée niveau circulation.
En effet, le billet en classe économique que nous avons pris pour 8h à destination de Banjar est confortable et à l'heure. Les paysages traversés sont magnifiques entre rizières et volcans. Bon, Cécile a dormi tout du long donc elle n'a pas vu grand chose et en plus elle s'est trompée de toilette en allant dans celle à la turc. Elle a légèrement moins apprécié. Mais quand même c'est très joli !
Une fois arrivés à Banjar les deux seuls blancs que nous sommes sont harcelés de proposition de transport jusqu'à la gare routière qui est à 3km. Comme c'est pratique. Ils m'ont un peu agacé donc on décide d'y aller à pied (à l'aide de map.me bien sûr) et tombons finalement sur un bus déjà en route ( et blindé de locaux) qui nous enmène direct pour Pangandarang pour 100 000 rp pour 2. C'est presque le prix normal... A part qu'on est pas assis et j'ai la moitié du corps à l'extérieur du bus pendant 1h. La deuxième heure se passe mieux car les locaux descendent petit à petit et nous laissent des places.
Il est déjà 18h quand nous atteignons notre guesthouse Oyo... 13 € et bien il ne faut pas en demander plus ! C'est miteux, ça sent la crotte dans la salle de bain, pas de pression d'eau. Tout est immonde et on dormira dans nos sac à viandes...

La ville en elle même semble dénuée de charme. Elle est pourtant hyper appréciée des locaux à en voir la file de voiture que nous avons croisé ce dimanche soir.
L'attraction principale est le pédalo deux chevaux Jackie illuminé.
Musique à fond, toutes les familles d'Indonésiens (pour qui c'est le début de 2 semaines de vacances) sillonnent la petite station balnéaire. Nous mangerons dans un café qui correspond au norme d'hygiène que Cécile se fixe (pour l'instant). 

Puis nous rentrons à l'hôtel dormir. J'ai déjà hâte de partir vers Batukaras demain. Petit village de pêcheur et de surf à 1h d'ici. On a pas réservé d'hébergement d'ailleurs.. on verra bien sur place.





samedi 6 juillet 2019

Indonésie - Jakarta - Day 1

Malgré les deux heures de retard de notre avion, nous voilà a 3h du mat a Java. Le temps de dormir quelques heure et on doit repartir pour notre hôtel du lendemain situé près de la gare. Et oui deux hôtel. Jakarta est grande, très grande, ça serait la deuxième plus grande ville du monde. Et effectivement un taxi pour relier les deux hôtel nous prendra 1h30...
Le midi on tente de manger un Gado Gado dans un bouiboui local mais c'est a peine si les gens nous calcule. Ba ouai c'est une capitale quoi, les gens sont pas des plus sympathiques !
On ne bataillera pas et on passe le reste de la journée a organiser la suite du voyage qui promet d'être bien plus intéressante. Seule chose notable, on va bien manger pour pas cher ici ! Entre 1 et 2€ le nasi goreng ou mie goreng a savoir du riz ou des nouilles sautées agrémentés de viande ou de légumes et d'omelette. Au top.
Rendez vous demain aux aurores pour 8h de train, 2h de bus vers Pangandarang puis Batukaras, deux stations balnéaires dédiées au surf.
Infos pratiques :
Pas grand chose vu que nous ne sommes restés que 24h...
La bière est une des seule chose qui coûtera plus cher ici. C'est un pays à majorité musulmane donc l'alcool est toléré mais pas plus. 50 000 roupies (oui il y a beaucoup de 0 ici) la large (67cl) bintang soit 3€10, ça reste honnête.
Mie goreng ou nasi goreng : 20 000 roupies donc 1€20
Hébergement de 12 a 20€ la nuit dans la capitale avec petit dej et chambre très propre !

Philippines - Manille - Day 12

Hier soir, on a dérapé...
Arrivés à Manille, légèrement nostalgique, nous avons décidé d'aller boire une Saint Miguel (encore) et de grignoter un bout dans un restau local !
Le seul du quartier est à 100m de notre hôtel.
Parfait, on y va.
Un pied dans le boui-boui et l'ambiance nous a plu direct. Musique qui bouge, light un peu partout, pas un touriste, que de la jeunesse Philippines .
Nickel !
Portés par cette ambiance loco locale, nous attaquons la soirée par une red horse (la grande sœur bien plus hot que la Saint Miguel).
Bières sur bières, nous nous remémorons nos vacances jusqu'au moment où un groupe Philippin prend le micro pour un concert privé.
Je suis à donf, le chanteur assure et son guitariste aussi, ni une ni deux, je demande le nom de ce groupe au serveur.
Ce même serveur me demande à son tour mon nom puis me fait monter sur scène.
Merci la red horse ! Je fais mon show durant quelques secondes puis tape la bise aux musiciens sous l'oeil un peu médusé de Pierre.
Nous continuons la soirée jusqu'à 2h (tard pour nous qui avons l'habitude de dormir à 20h).
Résultat, réveil le lendemain, têtes dans le c** .
L'appel du petit déjeuné a volonté nous donne quand même assez de force pour casser le buffet avant de se recoucher comme des cadavres  jusqu'au check out.
Bon , tant pis Pour Manille, nous partons pour l'aéroport , direction Jakarta sous une pluie torrentielle. Et oui, un typhon prépare son arrivée sur la capitale à mon grand désespoir. L'avion pourra t-il décoller avec toute cette tempête ???
L'angoisse me saisit.
Pierre, fidèle a lui même , s'en fout.

Philippines - Bohol - Day 9 to 11

Après une dernière bière et un dernier repas au club, nous récupérons notre scooter pour partir faire le tour de l'île voisine de Bohol sur deux jours. En effet, pour assurer notre correspondance pour Jakarta vendredi nous avons décidé de partir jeudi soir des Visayas.
Notre première étape est prévu a la Stéphanie grace guesthouse dans la charmante petite ville de Loboc.

Après une heure de route assez éprouvante du fait de la circulation nous bifurquons de la route côtière pour entrer un peu dans les terres. Les rizières sont déjà magnifiques et la petite ville de Loboc organisée sur les deux berges de la rivière l'est tout autant.
Les hôtels et guesthouses peu nombreuses font face à la rivière et possèdent des terrasses littéralement les pieds dans l'eau. A peine a t-on pris possession de nos quartiers que nous repartons pour la principale attractions de Loboc à savoir l'observation nocturne des lucioles qui bordent le rivière.

A part que c'est loinnnn. Et la barge traditionnelle qui nous y enmene n'avance pas d'un pet. Une heure plus tard nous voilà devant un arbre remplis de milliers de ces minuscules insecte bioluminescents. C'est magique une fois que le bateau de bruyants chinois est parti.
Une tentative de conversation avec notre guide, au demeurant très gentil, se soldera part un dialogue du genre :
- you know ? Nipa ? Nipa you know ?
- ok...
Je n'aurais pas dû demander comment elles se rechargaient !
De retour à l'hôtel nous mangeons rapidement avant d'aller dormir comme des souches à 21h. La journée fut éprouvante.







 
Le deuxième jour nous attaquons la boucle de l'île par le sanctuaire des tarsiers, pour éviter la foule de Panglao qui arrivera vers 10h.
Plus on s'enfonce dans les terres plus les paysages sont spectaculaires, petits villages rizières jungles se succèdent et on commence à voir un côté plus authentique des phillipines comme a Siquijor.
Dans le sanctuaire (60 pesos par tête) il faut garder un silence religieux et enlever le flash des téléphones. En effet, le plus petit primate du monde est un animal nocturne et, par conséquent, se repose la journée. En cas de stress intense il risque de se suicider en arrêtant de respirer. On ne veut pas avoir ça sur la conscience !
Après les petites bestioles aux immenses yeux globuleux (qu'ils ne peuvent pas bouger parceque leur tête tourne déjà à 360 degré) et aux grandes pâtes squelettiques (os du Tarse > tarsiers) ont choisi de dormir pile à hauteur de vu des touristes. Pas trop prêt mais pas trop loin non plus pour faire les beaux. C'est louche.
Ils sont quand même hyper mignons.
Nous reprenons notre boucle en contournant le chemin touristiques des chocolate hills. Cela occasionnera quelques frayeurs de crevaisons sur les chemin caillouteux serpentant à travers les rizières. Mais le jeu en vaut la chandelle, nous croisons plein de Phillipins qui s'affèrent dans les champs. Ils sont vraiment hyper souriant et on ne sent pas une once de moquerie dans leurs regards. C'est top.
Revenus sur la route bitumée nous trouvons un spot, le Hilltop view qui nous permet d'admirer les chocolate hill d'un point de vu désert. Le point officiel est apparement blindé de touriste à tout heure. Ce sont des dizaines de collines d'une sphéricité incroyable s'éparpillent à 360° dépassant de la canopée.
Retour sur la bécane pour se diriger vers Carmen, la ville des chocolates Hill pour manger dans un restaurant local ouvert. Ils n'ont pas trop compris ce que deux touristes venaient faire la au début mais on fini par nous servir, avec le sourire, l'un si ce n'est le meilleur repas que nous avons fait au Phillipines. Cela nous réconcilie avec la gastronomie locale qui était pour l'instant assez chère et pas très bonne !
Nous finirons ensuite la boucle par 4h de scooter autour de l'île en traversant montagnes et rizières reculées. Les personnes la bas ne croisent visiblement pas de touristes tous les jours. Ils sont d'une gentillesse incroyable !
Le repos est bien mérité à notre guesthouse avec le postérieur bien éreinté.
Le lendemain, juste le temps de tester la piscine et de sauver une grenouille suicidaire et nous revoilà sur le scooter direction Panglao et notre vol retour vers Manille.