mercredi 17 juillet 2019

Indonésie - Banyuwangi/Kawa Ijen - Day 13 to 14







Le train probollingo-Banyuwangi c'était l'angoisse ! Jamais eu un transport aussi moisi depuis le Laos et ça n'est pas peut dire (on était sur les sacs de riz pendant 12 heures au Laos...). Ici pas de sac de riz mais le wagon est DE GEU LASSE. Désolé mais c'est le seul mot assez violent pour décrire l'état du machin. 
Sinon par chance et bizarrement on se retrouve pile en face de nos covoitureuses Suisses. On arrive donc pa s'arranger pour savoir qui met ses guibolles ou ! Cécile n'a pas fermé l'oeil des 5h de train c'est dire la violence de cette après-midi. Pour couronner le tout notre dernier voisine indonésienne est perturbée par le trajet et nous lâche de beaux gros rots bien sonore sur la fin. Tout le monde est mort de rire sauf moi... Elle est en face ! Gênance....
Bref nous voilà finalement à Banyuwangi ! Un taxi et c'est partie, nous voilà à la banana homestay (bon, attention au driver, il sait où c'est mais nous amène à la Mango homestay.... J'ai du le guider par gps) va falloir revoir les fruits mister.
Mauvaise nouvelle une fois là bas. Frida qui s'occupe des guests nous annonce que le réveil pour le volcan Ijen sera minuit... On est déjà rôti ! Sur les rotules ! Coup dur !
2h de sommeil plus tard nous voilà dans un 4x4 à donf sur les routes serpentant vers le tant attendu Ijen.
Apres un kawa et un briefing à 2h sur place nous voilà en marche pour 2h de montée assez pentue. On avait lu que c'était une rando difficile. Personnellement je n'ai pas trouvé ça plus dur que le King Kong Hill. Mais parce qu'on l'a fait à pied alors que les feignants le font en jeep.

Ça grimpe quand même sec sur une autoroute bien large adaptée aux touristes. Des les premières minutes on se rend compte que les Vietnamiens asthmatiques de notre groupe n'arriverons pas à suivre. Ça sera déjà pas mal s'ils arrivent en haut. Après les avoir attendus 4 fois, notre guide Sairi nous permet de tracer devant.
C'est pas le tout mais l'objectif principal n'est pas ici le levé de soleil mais l'observation des Blue fire, à savoir la combustion du souffre au contact de l'oxygène. C'est un phénomène unique au monde et il s'observe entre 2 et 4 heures du mat. Pas le de temps de niaiser.
Après 1h30 de doublement de touristes nous arrivonS au cratère à 2800m. Il nous faut maintenant mettre nos masque à gaz et entamer une longue descente de 900m vers le lac le plus acide du monde (pH 0,2) et les flammèches bleues toutes proches. Une fois qu'on y est, le spectacle est hypnotisant.
On ne se lasse pas de regarder ces coulées de lave souffrées s'enflammer d'un bleu indigo.
Un mouvement de foule du a un panache de fumée plus grand que les autres nous fait reculer. Nous observons le lac et commençons la remonter parceque Cécile commence a sérieusement chouiner (il est 4h du mat après tout).

On a bien fait de ne pas toucher l'eau qui est en fait de l'acide bien dosée !
Après une remontée embouteillée nous observons un lever de soleil sympa mais sans comparaison possible avec celui du Bromo.
S'en suit une descente d'une heure en trottinant, plus rapide que les feignants ! Partis dans les derniers on arrive dans les  premiers, il est 7h du mat et on attendra 1h de plus nos Vietnamiens asthmatiques. En plus ils ont eu plus de bananes Fried gratuites que nous. Remboursés !
On apprendra plus tard que le mouvement de  foule était accompagné du malaise d'une touriste! Chute les fesses dans la lave... Plus de peur que de mal, elle n'est apparemment pas morte. C'est ce qu'on appelle avoir le feu au cul. ahah...
On revient au banana homestay exténué, deux jours que nous ne dormons que par brides. On a encore de la place pour le petit dej avant une petite heure de sommeil.
Vers midi on prend un grab (Uber local) vers le port.
C'est là que les arnaques commencent. Le billet est sensé être à 7500 roupie par personne mais le premier guichet (officiel soit dis en passant) en demande 40 000 pour 2, ils forcent à acheter une "carte spéciale". Mais nous ne sommes pas dupes! Ils nous ont pris pour des américains ou quoi ? Bon on arrivera pas à passer pour 7500 mais pour 10 000 par tête, le security Man nous fais passer avec sa carte. Il a pris 5000 au passage mais on a gagné 20 000 roupies.
Après une demi heure de traversée, on fait des ronds devant le port de gilimenuk pendant 30 minutes de plus. Ça ne semble inquiéter personnes donc vu qu'il n'y a pas d'autres touristes on ne se fait pas de mouron non plus.
Arrivés à Gilimenuk, on se fais diriger vers la gare routière toute proche parce que nous trouvons les taxis trop chers.
Les locaux essayent par tous les moyens de nous faire payer avant de monter dans le bus, nous menacent limite de boxing mais on ne cède rien. Après avoir menacé le chauffeur du bus pour s'assurer qu'il nous demande bien le prix touriste 50000 et non le prix local 25000, ils font monter un type pour nous surveiller et nous prennent pour des cons en tentant de nous faire croire qu'ils sont des officiels de la compagnie de bus. Vraiment des enflures à Gilimenuk, il ne me verront plus ces cons.
Le surveillant descend du bus quand je vais voir le chauffeur pour lui dire que 50 par personne c'est bon pour nous. Ça fait une heure qu'on roule et que j'ai le couteau dans le poche.
Sympa l'arrivée a Bali...
Infos pratiques :
Banana homestay nuit chambre sbd partagée avec gentillesse et super petit dej : 12 euros
Excursion kawa ijen avec blue fire compris, équipements et transport depuis hébergement et bananes fries après l'effort  : 250 000 par personnes (16€)
Train probolingo gilimenuk en classe éco : 88 000 RP (5,6 €)

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