Après être allée changer de sac au Suma hôtel nous voilà repartis vers Munduk et les montagnes du centre de Bali. Normalement c'est 1h max mais je pense qu'on ne s'est pas facilités la tâche avec un chemin très compliqué même en scooter ! C'était plus du cross... Grace à mes talents de pilotage nous arriverons quand même en haut sain et sauf. Il fait 15 degrés de moins et on doit enfiler nos vestes pour la route. Sur le chemin et depuis notre guesthouse on appercoit lovina bordant l'océan dans le lointain. C'est vraiment pas mal.
La tenancière de la Mémé Royak guesthouse nous oriente rapidement vers un resto de la famille qui s'avèrera sympa mais un peu hors budget pour nous (on reste quand même sous les 5€ le plat).
Sur le retour nous nous rendons compte que Munduk est avant tout la ville des chiens. Ils y pullulent et n'ont pas l'air commodes. Heureusement ils sont plus occupé a se faire la peau entre eux.
Sur le retour nous nous rendons compte que Munduk est avant tout la ville des chiens. Ils y pullulent et n'ont pas l'air commodes. Heureusement ils sont plus occupé a se faire la peau entre eux.
Le lendemain départ en scoot vers le lac Beratan et le temple du même nom. En chemin nous ne résistons pas a l'envie de faire des photos kitsch au possible sur les balançoire surplombant les deux lac en altitudes que nous longeons.
Un peu plus loin c'est une colonie de singes qui se battent pour les bananes que les touristes leur donne. Ils sont mignons jusqu'à ce qu'ils deviennent un peu menaçant envers nous !
Une fois arrivé au lac, l'accès au temple nous coûte 50 000 RP par personne largement mérité parcequ'il y a une cérémonie religieuses. La musique et les locaux en parures traditionnelles donnent au temple surplombant le lac une atmosphère mystique.
Même les hordes de touristes (comme nous) jouant des coudes pour prendre des photos n'arrivent pas a gâcher le spectacle. Nous repartons ensuite vers les rizières de Jatiluwi classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Minute culture : (par Cécile)
A priori, personne ne sait connait l'âge réel de ces rizières. Elles dateraient probablement de plus de 1000 ans.
A l'origine, celles ci étaient tenues par des sabak . Les sabak se définissaient par un groupe réunissant un ou plusieurs membres de chaque famille cultivant le riz d'une parcelle de ces immenses rizières.
Les sabak se réunissaient régulièrement afin de répartir équitablement et gratuitement l'eau entre riziculteurs. Ils partirent du principe que l'eau n'appartenait à personne et qu'on ne devait pas payer pour en avoir .
Les sabak sont à l'origine de l'ingénieux système de tuyauterie écologique en bambou partant du haut des rizières et se divisant jusqu'en bas des terrasses afin d'apporter l'eau nécessaire à chaque rizières. Les canards, crapauds et anguilles étaient nombreux à l'époque puisque participant à l'écosystème des rizières.
Les sabak se réunissaient régulièrement afin de répartir équitablement et gratuitement l'eau entre riziculteurs. Ils partirent du principe que l'eau n'appartenait à personne et qu'on ne devait pas payer pour en avoir .
Les sabak sont à l'origine de l'ingénieux système de tuyauterie écologique en bambou partant du haut des rizières et se divisant jusqu'en bas des terrasses afin d'apporter l'eau nécessaire à chaque rizières. Les canards, crapauds et anguilles étaient nombreux à l'époque puisque participant à l'écosystème des rizières.
Malheureusement au fil des années ce savoir s'est perdu. La population croissante et pauvre augmentant la production de riz , le riz traditionnel s'est vu remplacé par du riz modifié afin de satisfaire le manque de denrée .
Aujourd'hui, la variété de riz non ogm originale s'est perdu mais les rizières garde leur beauté, les canards, crapaux et anguilles en moins.
Elle ont été ajouté au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2012 pour les préserver des constructions touristiques. Plusieurs "randonnées" sont faisables a pied ou en vélo. Il ne faut pas faire la bleue la blanche, nous avons testé et nous avons trouvé trop long et sans intérêt supplémentaire si ce n'est la marche. Il y a un temps tout en bas, l'entrée est payante sur donation mais on avait plus de sous donc on ne sais pas ce que ça vaut !
Par contre Jatiluwi vaut vraiment le détour !
Le temple du mont Batukaru se situe 20 minutes plus loin mais nous n'aurons pas le temps d'y aller, il nous reste 1h30 de route et après cette marche de 2h30 a toute allure on est rincés !
Le lendemain retour a Lovina pour enfin récupérer notre passeport tamponné a grand frais par l'administration indonésienne ! Merci au revoir, une dernière soirée au Suma hôtel et on file sur Ubud demain !
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