mardi 11 novembre 2014

Indonésie - Flores - Labuan bajo - Day 11

Pour ce deuxième jour à Labuhan Bajo nous allons vous le raconter en deux version celle de Manu et de ses plongées et celle de Pierre et de son récit.

Version du Gros Manu :

Debout 7h petit dèj de compète (on rigole pas pour aujourd’hui) et gogogo pour le dive trip, une journée, trois plongées je pars avec Ludo, rejoindre le club avec qui on a booké la journée, par chance nous ne sommes que deux à plonger, personnes d’autre, on a un speedboat pour nous deux, et trois membres d’équipage, on passe pour des privilégiés comparer aux vieux bateaux à moteur ou l’on voit s’entasser les autres plongeurs des autres clubs…

Ce qu’il faut comprendre c’est que plonger à Flores ça veut dire plonger à Komodo (du moins pour Labuhan Bajo et le parc national de Komodo) donc après une heure bateau, nous arrivons sur le premier site « Castle Rock » (tristement céslèbre car deux australiens ont paniqué à cause du courant il y a quelques années et sont remontés à fond du coup dégazage anarchique…)
Ok on a donc compris il y a du jus. Bref on descends pleine balle pas de check en surface et c’est parti pour une heure, au compteur requins +++, raies pastenagues, tortue, murène, rascasse, poisson pierre, plus tous les habituelles de la Réunion (lé la), mais en minimum deux fois plus gros et deux fois plus nombreux sans compter sur les coraux toujours plus colorés et abondants, et aussi du courant non négligeable, mais rien a voir comparer à ce qui va suivre.
Deuxième plongée « Chrystal rock », on arrive sur site, là le divemaster nous annonce que c’est annulé car il y a trop de courant, et la pour une fois on a pas discuter rien qu’en surface des marmites et tourbillons énormes, digne de la rivière d’Etel par grande marée, et puis d’un seul coup il nous dit que si en fait on va la faire, OK John ! on descend pleine balle toujours cette fois on se retrouve à 20mètre les uns des autres, on est armé de crochets et on se retrouve à faire de l’escalade sous marine à plat. J’ai une vidéo nos tête ressemble à celle de Stargate SG-1 quand ils traverse la porte des étoiles, après coup on en a bien rigolé mais sur le coup honnêtement personne de faisait le malin, cramponner à nos crochets… on voit défiler quantité de requins, tortues et pareils coraux et tous les autres poissons habituels toujours plus gros et plus nombreux et aussi un énorme barracuda (d’ailleurs eux apparemment n’avaient aucun problème avec le courant). Aller terminer on remonte on se grignotte un truc et c’est l’heure de la sieste.
Après cette petite pause, ou j’ai peut être choper un coup de chaud, on enchaine sur l’ultime plongée, bon je suis bien claqué déjà j’ai un peu froid j’ai bien saturé en azote mais on y retourne quand même. A peine percée la surface j’ai déjà froid, on file au fond toujours des requins toujours des raies pastenagues et aigles, des carangues monstrueuses, un hippocampe corail minuscule, mais j’ai vraiment très froid, limite début d’hypothermie pas cool et toujours se courant de dingue, dommage mais bien profité quand même, retour sur le bateau on est assommé, je suis limite essoufflé (d’ailleurs aucun matériel d’oxygénothérapie à bord), on pique un somme jusqu’au retour au port.

Bon pas cool ensuite, je me sens vraiment naze pas bien, je file me coucher, et pas de chance j’ai 39° de fièvre, c’est quoi ce bordel, les plongées, la plaie au pied ou les otites qui ont recommencées… on en sera jamais rien après un bonne nuit de sommeil et un bon doliprane retour du héros, quasiment en pleine forme le lendemain !

Version de Pierre La Mougne :

Cette journée, pour moi, fut plus calme. En effet, souhaitant garder un peu de bifton pour l’Australie, j’ai décidé de ne pas plonger.
Du coup, départ à 8h avec Roos vers les waterfalls que nous n’avons pas pu rejoindre le jour précédent.
Ouais … Après 2h de scooter en pleine montagne, on se dit qu’on aurait peu être du se munir d’une carte, où au moins du non de la chute qu’on voulait voir. Il y en a 6 ou 7 sur le chemin. Nous jetons notre dévolue sur la « Cunca Rima ». 45 minutes de scoot plus tard, sur la route la plus pourrie que j’ai jamais vu, pas d’accident ni de pneu crevé. Je suis assez fière de mon pilotage. C’était plus du « scooter cross » que de la conduite.
Bref, à nouveau complétement paumé, on se trouve une « guide » locale semblant parler quelques mots de la langue de Shakespeare.
45 minutes de grimpette et 15 explications florales incompréhensibles plus tard, nous arrivons aux chutes d’eau à proprement parlé. C’est jolie (il paraît que ce sont les plus hautes de l’île). Petite baignade gelée et on attaque le retour.

En chemin, notre guide nous propose de passer prendre un café avec sa famille. On accepte et nous voilà dans une petite cahute en bambou en plein milieu des rizières à déguster poliment le café traditionnel. Bien sur, on a du mal à se comprendre, mais a force de gestes et d’onomatopées on saisit comment le riz passe du champ à nos assiettes (on connaissait déjà la case cuisson quand même).
Roos a la cote avec les 3 femmes de la cahute, moi beaucoup moins. Allez savoir.
Je me fais une fois de plus agresser sauvagement par un frelon asiatique mutant. J’ai essayé de lui rendre son regard agressif droit dans les yeux mais je fini par me recroqueviller dans un coin de la cabane, provoquant l’hilarité générale. Notre guide fini (enfin) par prendre le taureau par les corne et combat le monstre armée d’une cuillère.
Elle sors victorieuse de ce duel intense. Sonné, l’animal bat en retraite avec un rugissement (ok, un bourdonnement) à faire palir la mort. La voie est libre.
Bon là il est temps d’y aller. Après avoir frôlé la mort, c’est le cœur battant à la chamade que nous entreprenons le retour.

2h plus tard, on est à la case et on se pose tranquillement pour attendre le retour de Manu et Ludo.
Rien de plus sur cette journée sensée être calme et finalement éprouvante.

A demain !

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