Nous avons eu la riche
idée de prendre un minivan plutôt qu’un bus. Je pense que le Laos nous en veut.
Même si ce trajet n’a duré que 6h, il a été tout aussi déplaisant que le
premier. Coincé au fond du bus, nous avons littéralement sauté toute les dix
secondes. Le mec devant nous a eu la riche idée de vomir dans ses mains ce qui a
déclenché une de panique pour Cécile qui est hémétophobique (je ne connaissais
pas ce mot non plus). J’ai dû user de toute ma force de persuasion pour la
convaincre qu’il n’avait qu’éternué. Le chauffeur ne voulait pas faire de
pause, bref c’était la kermesse.
Nous arrivons finalement
sur Vang Vieng à la nuit tombée.
Le temps de nous déniché
un petite guesthouse à 5 euros qui m’avait été conseillé, nous buvons un verre
dans l’un des bars à touristes. Cela finit par plusieurs parties de bière pong
avec un mongole et un américain rencontrés dans le bus.
Day 6
Ce matin nous enfilons
les running pour tenter de visiter la grotte de Lusy par nos propres moyens. Un
orage impressionnant a éclaté cette nuit si bien que les rizières sont pour la
plus part recouvertes d’eau ce qui ne nous facilite pas la tâche pour les
traverser. Nous y parvenons tant bien que mal et atteignons la partie boisée de
notre itinéraire, au pied des montagnes. C’est là que cela se complique, la
pluie a rendu les chemins impraticables et nous sommes donc forcés de rentrer
sur Vang Vieng.
Tant pis, la marche
valait une belle gamelle pour moi et des coups de soleils pour Cécile.
Nous décidons donc de se
consoler au Tubing. Le tubing quoiquestce ? C’est la descente d’une
rivière, la Nam Song en l’occurrence dans un « tube », une bouée,
soit une chambre à air de camion ici. L’arrêt dans 4 bars placés tous les 200 m
le long du fleuve est optionnel mais tout le monde le fait.
L’ambianc e est
assez marrante, bière pong, piscine volley et musique à fond contribue à
l’ambiance spring break. C’est nettement plus sympa et moins décadent que la
full moon party. En fait, seulement une centaine de personnes par jour y
participe et ce qui était il y a quelques années une orgie à base d’opium et de
drogues dures (dixit Lonely planet) est maintenant une fête bon enfant et un
passage sympa au Laos.
Nous nous laissons donc
porter toute l’après-midi et rentrons manger sur Vang Vieng à la tombée de la
nuit. La plupart des « tubers » continuent la fête au Sakura Bar mais
nous nous couchons tôt ce soir-là. C’est quand même relativement éprouvant
comme après-midi et nous voulons nous lever tôt demain pour aller visiter les
grottes des environs.
Day 7
Direction les grottes environnantes
et la boucle « ouest » en scooter. Nous partons en fin de mâtiné sur
les routes pourries et trempées. Premier stop au niveau de Bo Keo cave qui
n’était pas prévu au programme mais semble moins touristique que les endroits
connus. Après une petite marche de 10 minutes nous atteignons l’entrée de la
grotte. Nous sommes absolument tout seul sur le site et dans la grotte qui
s’enfonce sur plusieurs dizaines de mètres sous la montagne. La visite de
toutes les galeries à la lampe frontale nous prend une bonne heure.
Chauves-souris et araignes bizarres semblent être les seul habitants de la
grotte. C’est assez génial et un peu flippant de faire du caving sans guide.
En ressortant nous voyant
un panneau indiquant une autre grotte immergée et un bassin naturel dans lequel
nous allons nager. Nous passons un quart d’heure dans l’eau en gardant nos
affaires des yeux mais en ressortant c’est le drame, mon sac à disparu. Nous
avons tourné la tête 1 minute et cela à suffit à la personne qui devait nous
suivre depuis le début pour le dérober. Le problème c’est que le sac contenait aujourd’hui
beaucoup de choses importantes. Dont 150 euros que nous venions de changer 150,
mon téléphone, et surtout le passeport de Cécile. Là on est mal. En rentrant,
accablé au scooter, je course deux Laos qui m’ont l’air suspect dans les
rizières. Ils atteignent la lisière du bois 1 minute avant et je ferais choux
blanc dans mon enquête malgré mes talents de pisteur hors norme. Personne aux
alentours n’a rien vu ni entendu. Ils paraissent même surpris que quelque chose
comme ça arrive. Je n’en crois pas un mot et pense qu’ils jouent plutôt bien la
comédie. C’est encore plus dépité que je rejoins Cécile et que nous retournons
au scooter ou nous nous rendons compte qu’une autre chose importante était dans
le sac. Les clefs du scooter et de la chambre. Boulet ² .
Donc c’est partie pour
pousser le véhicule a l’arrêt en plein soleil jusqu’à Vang Vieng. On compte sur
une aide locale mais personne ne s’arrête à part un couple d’américain dans un
Tuk tuk. Il propose de mettre le scoot dans leur tuk tuk et de nous prêter de
l’argent pour le chemin sans quoi leur conducteur refusait catégoriquement de
nous laisser monter. Pas cool les locaux sur ce coup-là. En mettant le scoot à
l’arrière du tuk tuk, le mec casse le rétroviseur et la poignée de frein, bref
tout va mal cet aprèm.
Nous nous en somme
finalement bien sortie en ne payant que 10 euros pour le changement des
serrures au loueur.
J’ai de nouveau mon
passeport, et nous allons nous détendre les nerfs au Sakura bar avant la
prochaine étape de cette galère, la déclaration de vol à la police locale
demain matin.
Day 8
Et bien finalement, la Police de Vang Vieng à plutôt assurée. Un petit billet pour avoir le papier mais nous pouvons quand même partir sur Vientiane à 13h30 ou la famille de Cécile nous accueille à bras ouvert. Ils nous invitent le soir dans un super restaurant (le Laodern) de cuisine locale revisitée. J’ai trop mangé je vais dormir.
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