samedi 6 juin 2015

Vietnam – Ho Chi Minh city – Day 22 & 23


Vue du bar du Vietnam Inn
Day 22

Notre dame de Saigon
Poste centrale
Les pub crawl (ou Barathon en français) ce n’est pas mon truc, à porter le même marcel que tous les autres toute la soirée je trouve vraiment que ça fait troupeau de mouton. Mais bon, je voulais essayer au moins une fois pour pouvoir critiquer après. C’était marrant mais une fois ça suffit.
Je me réveille donc en bon état ce vendredi matin, chaud comme une baraque à frite pour attaquer la journée de visite qui nous attend.
Nous commençons donc par aller voir la Cathédrale Notre-Dame de Saigon, celle-ci n’est malheureusement ouverte publique que le dimanche à 9h30. Tant pis, des cathédrales, ce n’est pas ce qui manque en Europe. Nous passons donc par le bureau de poste et l’opéra, jolis bâtiments de l’époque coloniale.
Big Brother
Globalement, Ho Chi Minh, ou Saigon pour les intimes, est une très grande ville (14 millions d’hab soit deux fois plus qu’Hanoi) plus reposante que la capitale Vietnamienne. C’est surement moins jolie aussi, mais les grattes ciel cohabite plutôt bien avec les vieux bâtiments qui longent ces larges avenues. Autre fait marquant, tonton Ho Chi Minh est partout (Big Brother is watching you). La ville semble lui vouer un culte et la moitié des bâtiments officiels s’appelle « Ho Chi Minh »quelque chose.
Nous passons donc par le square « Ho Chi Minh » avant de s’arrêter manger dans le marché de Ben Thanh ou nous négocions 10 minutes avant d’arriver à un prix acceptable (1€) pour notre repas.

Nous finirons la visite par le musée des vestiges de la guerre, qui, bien qu’orienté et assez choquant, permet de se rendre compte des atrocités commises par les Etats-Unis dans ce pays. A l’extérieur sont exhibés tel des trophées plusieurs tanks et avions de l’armée américaine.
Une des nombreuses
 pâtisseries 
françaises
Direction ensuite la banque. Et oui, je croise les doigts pour qu’ils aient reçus ma carte et que je puisse la récupérer. Pas de suspense, c’est mort. Je suis un boulet.

Je continue donc à parcourir les petites rues, les différents quartiers moins touristiques qui stimulent plus les sens. Les odeurs de poissons, de poubelles et d’encens. Les bruits des artisans qui travaillent le métal ou le bois. La saleté et la pauvreté tranche beaucoup avec les beaux quartiers du centre-ville.

Je retrouve ensuite Sven pour aller à nouveau tester le street food locale. En chemin nous nous arrêtons dans un parc jouer au Da Cau avec les locaux. Bon, nous ne sommes pas bons, mais pas mauvais non plus. Énormément de monde pratique ce sport dans la rue en Asie sur un terrain façon badminton ou librement comme sur la vidéo ci-dessous :


 Day 23

L' opéra
Réveil matinal pour mon dernier jour au Vietnam. L’objectif est aujourd’hui d’aller visiter les tunnels de Cu Chi, qui sont en fait une petite partie d’une réseau de galerie immense, couvrant une grande partie du pays et ayant servi au Viet Cong pour acheminer toutes sorte de choses pendant la guerre du Vietnam. De nombreux tours proposent l’excursion, le problème est qu’ils emmènent les touristes dans un réseau de galerie qui a été créé de toute pièce et n’a jamais fait partie du vrai réseau (sois disant que le morphotype Européen ne passerait pas dans les vrais tunnels).

Il y a cependant possibilité en prenant 2h de bus local d’aller visiter les vrais tunnels. Malheureusement pour moi, le destin en a décidé autrement en déclenchant une averse impressionnante au moment où j’allais partir. 1h plus tard cala se calme mis il est désormais trop tard pour moi, je ne pourrais pas avoir mon vol si j’y vais.

Bun Bo Hué
La journée n’est pas totalement ruinée puisque mon dernier repas au Vietnam s’avérera être le meilleur, un « Bun Bo Huê », une soupe épicée de pates de riz au bœuf. J’aurais aimé apprendre à le faire mais la longueur de la liste d’ingrédients nécessaires m’a décourager. C’est en tout cas mon plat préféré du voyage pour l’instant avec l’ « Amoc » cambodgien et le « Dal Bhat » Népalais.

Je quitte ensuite Ho Chi Minh en direction de l’aéroport (Bus local 152, 0,5$ très rapide, facile et mieux qu’un taxi à 10$).
Mon enregistrement est compliqué. Apparemment, interdiction de rentrer en Thaïlande sans un billet de sortie du territoire. Ce que je n’ai pas. Je la tente malgré tout. Deuxième problème, je suis appelé au micro pour venir vérifier mon bagage en soute, ils y verraient des douilles de balle vides, c’était mes crayons poska…
Finalement je suis enfin dans l’avion et je n’aurais aucun problème à la douane Thaïlandaise.

Bangkok, me voilà.

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